« Tout changement stable doit venir de l’intérieur, soit spontanément, soit sous l’action d’une influence thérapeutique : traitement professionnel ou amour, qui est la psychothérapie de la nature »
Eric Berne Il est une question : toutes les blessures ne sont-elles pas, en définitive, des blessures d’amour ? C’est à dire des blessures de lien, notamment des premiers liens au sein de la famille : lien maternel, paternel ou fraternel. Cette famille où l’on apprend comment manifester (ou non) son amour. L’amour ne serait-il pas le thème central de la psychothérapie telle que nous la pratiquons ? L’amour dispensé à l’enfant dès sa naissance – et sans doute avant – est sa principale source de nourriture psychologique. C’est bien l’amour qu’il reçoit ou qu’il échange qui va le faire grandir affectivement, intellectuellement et même physiquement. Faut-il se remémorer les innombrables observations faites en ce sens, à commencer par celles du Dr. Spitz établissant que la santé du nourrisson privé de stimulations, notamment affectives, est en grave danger ? Devant la perception d’une telle menace, l’être humain vivant (et qui veut le rester) va organiser ses défenses, chacun à sa manière et selon les circonstances. En cas de pénurie et donc de trop douloureuses attentes, il peut, par exemple, décréter qu’il n’a plus besoin d’affection, qu’il ne mérite pas d’en recevoir ou qu’il ne mérite que des caresses négatives… Le système de défense risque d’ailleurs d’être d’autant plus rigide que les lacunes sont graves. Extrait de "Guérir, c'est oser aimer. La place de l'amour dans la psychothérapie" de Luc Schreiden dans actualités en analyse transactionnelle 2009 n°132 page 40.
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