Etre protégé de toute forme de violence, est un droit fondamental de l'enfant garanti par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Alors qu'elle a été un des premiers pays à ratifier la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), en 2016, la France n'a pourtant pas encore interdit explicitement les châtiments corporels et toute autre forme de violences éducatives contrairement à 49 pays dans le monde, et elle n’a toujours pas pris — alors qu’elle s'y était engagée — « toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié » (article 19, CIDE 1989), ni toutes les mesures pour que « nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » (article 37, CIDE, 1989), ni pour « assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être. » (article 3, CIDE, 1989). Les violences envers les enfants ne sont toujours pas considérées en France comme une urgence de santé publique, et la protection des enfants contre toute forme de violence n’est pas considérée comme un impératif absolu. Bien au contraire la violence intra-familiale sous couvert d’éducation reste largement tolérée. La grande majorité des parents ont toujours recours à ces violences pour se faire obéir et pour punir leurs enfants. Ils y restent très attachés comme méthode éducative. Mais, cela pourrait enfin commencer à changer puisque l’Assemblée nationale vient d’adopter, le 1er juillet 2016, dans le cadre de l’examen du projet de loi « Égalité et citoyenneté », un amendement complétant l’article 371.1 du Code civil relatif à l’autorité parentale, pour interdire « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours à la violence corporelle ».
0 Comments
Leave a Reply. |
AuteurElisabeth BAZIN, Archives
January 2025
Categories |
Lavernerie - 350 Route de Peyrole
81310 Parisot Tarn, France |
Fixe: 05 63 41 33 71
Mobile: 06 11 98 06 16 |
elisabeth-bazin.fr , Copyright © 2019, Tout droits réservés
|