L'extrait complet :
"Le moche perd toujours à un moment donné, c'est la règle. Moi si je faisais partie du jury, je ferais gagner les moches, parce que j'ai compris à quel point c'est important d'écouter vraiment le son des gens sans être pollué par l'image. Si on écoute attentivement quelqu'un, si on se concentre bien, c'est comme si on le voyait. Non c'est encore mieux : on entend ce que la personne dit, et aussi ce qu'elle ne dit pas. Moi, j'écoute les silences, les hésitations, les mots choisis, ceux qui se sont échappés et qu'on aurait voulu retenir, la mélodie, l'humeur, les respirations. Je ne fais que ça. Je décode, je comprends les voix." Photo prise à l'aéroport de Marrakech pour ceux qui connaissent. Un des livres de mes vacances : Les cellules buissonnières.
"A l'échelle cellulaire, nous sommes aussi humains que microbiens. Une sacrée blessure narcissique. Derrière notre enveloppe corporelle d'Homo sapiens, nous dissimulons une multitude d'espèces qui occupent nos organes comme autant de petits paysages distincts, de mini-écosystèmes aménagés à l'intérieur de notre écosystème à deux pattes, évoluant lui-même à l'intérieur d'autres écosystèmes toujours plus étendus, telle une poupée russe parmi tant d'autres." La citation complète :
Au jardin paradisiaque, mes pensées ont un sens, mes paroles ont un sens, mes gestes ont un sens. Je me sens guidé, accompagné, aimé par le vivant. Je suis là, en cette vie pour apprendre, et le jardin est mon école, mon université. Je construis le paradis terrestre à mon échelle, à coups de potager, de verger et autres plates bandes ornementales. Le jardin me demande d'être présent, ici et maintenant, sur ma terre d'élection. |
AuteurElisabeth BAZIN, Archives
April 2025
Categories |
Lavernerie - 350 Route de Peyrole
81310 Parisot Tarn, France |
Mobile: 06 11 98 06 16 |
elisabeth-bazin.fr , Copyright © 2019, Tout droits réservés
|