La première dette, nous la contractons envers nos parents. C’est la fameuse "dette de vie". Certes, ils nous ont fait un cadeau inestimable en nous mettant au monde et nous avons des obligations envers eux. Mais est-ce une raison pour leur vouer une dévotion et une reconnaissance éternelles ? « Devenir adulte, c’est se dire, une bonne fois pour toutes, que l’on ne peut pas rendre à nos parents tout ce qu’ils ont fait pour nous, affirme la psychothérapeute Nicole Prieur. Tout parent devrait savoir que l’amour qu’il porte à ses enfants est un cadeau désintéressé. D’autant que la vie qu’ils nous ont donnée, ils l’ont eux-mêmes reçue. On est dans la transmission et non dans le don. C’est très libérateur de comprendre que ce que l’on ne peut rendre à nos parents, on le donne à nos enfants, qui le redonneront aux leurs. Notre devoir n’est pas de rendre aux générations passées mais aux générations futures, à l’avenir… » «Chacun de nous est en tension entre deux forces : être soi-même, trouver son propre chemin de vie, et être, au sein de sa propre famille, le maillon d’une chaîne millénaire qui nous unit les uns aux autres. »
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