" se sentir enfin aimé" une journée le 25 janvier 2020 pour creuser le thème de l'amour, animé par Brigitte Fessier Il sera suivi par une journée atelier de constellations le 26 janvier 2020. Le mariage a été institué car le père a peur de ne pas être le père, donc la virginité est de mise avant le mariage. Par voie de conséquence la fidélité est demandé surtout aux femmes, c'était une nécessité sociale. L'immature du bébé humain a donné ce besoin de couple, qui devient plus limpide après les années 80 lorsque les normes sociales changent. "L'amour est un drôle de machin qui n'est visible qu'aux yeux
de ceux qui en bénéficient. Un peu comme les gentils lutins que seuls les enfants peuvent voir. Il faut avoir trouvé l'amour pour savoir qu'il existe." Gilles Legardinier photo de Lauraboilphotography
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Trois causes peuvent expliquer le sentiment d’injustice. D’abord, l’intolérance à la frustration, une posture que notre culture, obsédée par la quête du bonheur hédoniste et individuel, favorise. La non-satisfaction de nos désirs est vécue comme une injustice. Ensuite, nous subissons parfois une situation objective d’injustice qui nous rend impuissant, d’autant plus que le sens de l’épreuve nous échappe (pourquoi être cruellement privé d’un être cher ? Pourquoi être licencié après s’être tant investi dans son travail?). Enfin, l’injustice faite à autrui, proche ou inconnu, peut aussi être source de souffrance. Il s’agit dans ce cas d’une atteinte à notre idéal, à notre code de valeurs morales, qui fait que nous nous sentons personnellement touché et ne le supportons pas. Comment accepter ?
En commençant par remplacer le mot « accepter » par « prendre en compte ». Puis en interrogeant notre sentiment d’injustice : le ressentir ne signifie pas qu’il soit réel ou légitime, ou encore qu’il nous exonère de nos responsabilités. Subir la perte d’un être cher est profondément injuste et douloureux. Aucun psy ne peut réduire le temps du chagrin et de la colère ; en revanche, il pourra nous aider si la douleur est insupportable. Pour les autres injustices, relationnelles ou existentielles, demandons-nous : « Que puis-je faire de juste, donc de bon pour moi, pour répondre à l’injuste ? » Cela nous permettra de ne pas rester coincé dans l’amertume ou dans l’esprit de vengeance. Mais il est essentiel, avant tout, d’identifier et de reconnaître les émotions que l’injustice a fait naître. Nous ignorons trop souvent son pouvoir toxique sur l’estime de soi. Paradoxalement, la victime, au lieu de se défendre et de faire valoir ses droits, peut se sentir coupable et honteuse. De ne pas être à la hauteur, d’être mal traitée. C’est pourquoi une injustice doit toujours être nommée et « travaillée ». La garder pour soi est une vraie bombe à retardement pour le psychisme. |
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