"Bonjour tristesse" de Françoise Sagan, un des livres de mon adolescence. La poésie pour exprimer sa peine avec en premier Apollinaire... Rester focus Cela veut dire, se fixer un cap et rester concentré dessus, quels que soient les pierres sur le chemin ! Rappelez-vous: Notre esprit est tel un archer : puissant, précis, rapide et redoutable, et pour réaliser quoi que ce soit, l'archer doit rester concentré sur sa cible. Et… il ne l’atteindra jamais s’il commence à se distraire, à penser qu’elle est trop loin, qu’il est trop mal entraîné ou que l’enjeu est trop important… La beauté est sans doute cette qualité essentielle qui réside moins en soi que dans le regard de l’autre. Elle est rayonnement, comme l’énonce le discours populaire, car elle est diffuse, insaisissable, éminemment subjective, tout en manifestant pourtant une force d’attraction conférant un statut particulier dans les relations sociales. La beauté est mystère, au sens étymologique de ce terme, c’est-à-dire secret partagé, émanation intime qui modifie le regard des autres sur soi. Ecrit de David Le Breton dans "Retrouver l'estime de soi". L’humilité est une vertu humble : elle doute même d’être une vertu ! Qui se vanterait de la sienne montrerait simplement qu’il en manque. Cela toutefois ne prouve rien : d’aucune vertu l’on ne doit se vanter, ni même être fier, et c’est ce qu’enseigne l’humilité. Elle rend les vertus discrètes, comme inaperçues d’elles-mêmes, presque déniées. Inconscience ? C’est plutôt une conscience extrême des limites de toute vertu, et de soi. Cette discrétion est la marque — elle-même discrète — d’une lucidité sans faille et d’une exigence sans faiblesses. L’humilité n’est pas ignorance de ce qu’on est, mais plutôt connaissance, ou reconnaissance, de tout ce qu’on n’est pas. C’est sa limite, puisqu’elle porte sur un néant. Mais c’est en quoi aussi elle est humaine. Extrait du "Petit traité des grandes vertus" d'André Comte-Sponville. La famille est un groupe humain particulier : elle est capable de se perpétuer, de maintenir son identité tout en se transformant. Elle évolue sans cesse pour répondre aux exigences de changement de ses membres. La croissance de la famille a longtemps été assimilée à l’idée de cycle de vie donnant une vue mécaniste et déterministe de cette problématique. Il est essentiel de regarder le point de croisement entre deux axes: l’un nous emmène dans le passé des personnes bien avant leurs origines, dans l’histoire de leurs parents, l’autre nous transporte dans l’ici et maintenant de la famille, dans le rapport existant entre les personnes des différentes générations. La famille devient incertaine, plurielle, kaléidoscopique et elle doit sans cesse réinventer de nouveaux modes de relation : complémentarité des trajectoires de l’homme et de la femme, couple refuge ou auto-thérapeute, nouvelles formes de parentalité et de grand-parentalité. Dans le même temps, les repères institutionnels, les modèles d’identification traditionnels sont mis à mal : désuétude de l’institution du mariage, renforcement du matriarcat au détriment du patriarcat. Plus que jamais, la famille doit utiliser son potentiel créatif pour s’adapter aux changements qui la traversent. Pour que cette création opère, la famille doit reconnaître son héritage, se l’approprier pour le transformer en y intégrant des éléments puisés dans l’environnement social. Ce mot "Baraka" dont l'étymologie signifie, bénédiction ou faveur du ciel, importé de l'argot pied-noir en 1910, vient ajouter la touche des croyances familiales. |
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