Je déteste me positionner dans la polémique, j'aime la pensée positive. Toute ma vie a été orientée pour amener l'autre vers lui-même vers plus de quiétude, mais là j'ai besoin de poser quelques mots. Depuis quelques jours je me dis qu'il me faut faire quelque chose, vous partager mon expérience et aussi ma découverte d'une émission sur france Culture qui a donné sens à cette électricité dans la relation. Vous le savez, j'aime France Culture pour la densité des informations, pour la couleur des voix et aussi les voies que les émissions ouvrent dans mon esprit de tarnaise loin de la capitale. Et ben !!!! comme nous disons ici, dans le Tarn, pays de Jaurès, là dans cet article de la sémiologue Mariette Darrigrand , il y a de la matière !!! Juste un petit extrait pour vous donner le ton de ce document : "Ce mot "confinement", Emmanuel Macron ne le prononce pas dans son premier discours aux Français, il laisse son Premier ministre le prononcer et à la place, lui emploie le mot "guerre". et quelques lignes après : "Le mot "guerre" nous emporte dans le grandiose du langage épique, l’épopée. Il n’y a pas d’épopée sans guerre et de guerre sans épopée. Si l’on poursuit l’analogie, nous étions dans un film intimiste, avec certes des difficultés, mais des difficultés domestiques assez classiques et tout d’un coup, le Président nous fait sortir de la domesticité – ce sera l’affaire de son Premier ministre - pour aller vers l’épopée actuelle, épopée mondiale. La guerre impose des qualités que nous devons démontrer, de l’exceptionnalité, parce que nous vivons un moment historique. Emmanuel Macron a parlé de l’héroïsme des soignants mais aussi, implicitement, évoqué l’héroïsme de chacun parce que rester coupé de ses habitudes, c’est héroïque." Ceci est un extrait de l'entretien FLORENCE STURM et La sémiologue Mariette Darrigrand qui livre son regard sur les mots liés à la pandémie et au confinement, vous trouverez plus bas dans le texte le lien si vous avez envie de l'écouter en entier. Dès que j'ai entendu ces explications, j'ai pensé à ma lignée d'hommes, je les ai visualisés et j'ai compris ce mal-être, cette électricité observable dans les relations. Mon arrière grand-père Emmanuel, mon grand-père Michel et mon père Yves vont se retourner dans leurs tombes aux propos tenus par le chef de l'Etat. Ils ont tous les trois fait une guerre et ils en sont revenus meurtris, abimés intérieurement par l'absurdité des humains. Du coup, ils m'ont légué un amour de la vie immense. ils m'ont fait être une adepte de Georges Brassens, de Jean Giono et surtout travailler sur le transgénérationnel. Alors quelles traces allons-nous laisser aux prochaines générations ? Belle écoute à vous clic ici Ce texte a été écrit pendant le confinement, il reste pour moi d’actualité.
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