La souffrance est peut-être ce qui se partage le moins et c’est sans doute la raison pour laquelle les personnes qui vivent des afflictions chroniques se sentent aussi seules.
En ces temps où la solidarité n’est plus une valeur constitutive de notre société, les personnes qui souffrent sont priées de le faire en silence pour ne pas déranger les autres. Extrait du blog de Martina Charbonnel. Elle a écrit un livre : "L'injection létale, les dangers d'une loi sur l'euthanasie". La méditation de pleine conscience consiste à être le plus conscient possible de ce qui se passe à chaque instant où on la pratique.
C’est à la fois un état d’esprit et c’est une technique spécifique de méditation laïque la plus simple à pratiquer et la plus validée scientifiquement. On prend conscience de son souffle, de ses pensées, de ses émotions, du fait qu’on est vivant. Il y a beaucoup de moments de notre vie où l’on est absent, captivé par les écrans ou par des événements extérieurs. En réalité, on peut avoir des épisodes de pleine conscience involontairement. Cela arrive devant un feu de cheminée ou face aux vagues de la mer… Dans ce genre de moment, on se rend plus présent et on est plus conscient de l’instant. L’ambition de la pratique ? Déclencher davantage de moments semblables. Une citation en premier lieu « Lorsqu’il s’agit de la mort, nous sommes tous des enfants », à laquelle répond une autre phrase du psychiatre Daniel Oppenheim : « Les enfants en savent autant que nous, les adultes, à propos de la mort », c’est-à-dire rien du tout. C’est bien là notre problème. Nous sommes constamment étonnés de cette sorte de familiarité qu’ont les enfants avec la mort et qui souvent nous dérange. Isabelle, deux ans et demi, était capable de dire très pertinemment : « le papa de maman est mort, il bouge plus, il peut pas voir, il entend pas et maman peut plus le voir jamais. »
Que savons-nous de plus, en fait ? Je ne veux pas dire que les enfants ont de la mort une connaissance identique à la nôtre, mais il est important de se rappeler qu’ils sont très tôt confrontés aux réalités de la vie, ne serait-ce que par cette médiatisation à outrance qui ne nous fait grâce d’aucun des drames de la planète – nous ne pouvons pas imaginer que nos petits soient sourds et aveugles et puissent échapper à ces litanies de catastrophes que nous déverse l’information quotidienne – mais aussi par le biais de la nature : une fleur meurt, un arbre perd ses feuilles, un chien ou un chat meurt parce qu’il est vieux ou parce qu’il se fait écraser par une voiture… extrait d'un article de Françoise Glorion, "Accompagner l'enfant en deuil". |
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