Symbole majeur de l’âme et de l’inconscient, où s’ébattent les anges comme le diable, les sirènes comme les fées … l’Eau est notre “terre psychique” qui irrigue l’âme des larmes de joie et de tristesse, de bonheur ou de noirceur.
Eau de sagesse ou de folie, de vertu ou du mensonge, d’illusion ou de clarté, de laxisme ou de fermeté, d’obnubilation ou d’objectivité, de stupeur ou de maîtrise, elle est l’Eau des navigateurs transportés par la grâce ou égarés par le chant des sirènes, l’Eau du passage sur l’autre rive ou de la noyade, de l’accès à l’immortalité ou de l’emprisonnement dans les émotions égoïstes … Extrait du site "les 7 cycles de l'être"
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La psychose est un trouble du cerveau qui amène une altération du contact avec la réalité. Les changements peuvent survenir au niveau des perceptions, des pensées, des émotions et des comportements.
Les troubles psychotiques font partie des troubles mentaux sévères et touchent environ 3 % de la population. Ils débutent le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes et peuvent être ignorés pendant plusieurs mois, voire même plusieurs années. Une personne en psychose perd contact avec la réalité. Cette perte de contact entraîne une altération de ses pensées, croyances, perceptions, comportements et émotions. La psychose peut être déclenchée par différents éléments tels que le stress, la consommation de drogues ou d’alcool. Dans les échanges avec les autres, on observe régulièrement des incompréhensions, des malentendus, des quiproquos qui provoquent des polémiques. Certains se disent incompris, d’autres ne parviennent pas à se faire comprendre et deviennent hostiles ou rebelles.
Entre ce que l’on dit, ce que l’on croit avoir dit, ce que l’autre entend et ce que l’autre comprend, il y aurait 80% de déperdition du sens du message. Les informations contenues dans un échange passent par les mots mais aussi et surtout par la gestuelle, les affects et le silence. Les mots expriment la forme, les silences et les gestes expriment le fond. Etre concentré sur les mots de l’autre sans faire autre chose ni penser à un autre sujet est la meilleure façon d’écouter. Faire preuve d’écoute active, c’est aussi apprendre à taire son propre discours pour concentrer toute son attention sur celui de son interlocuteur et prendre garde à ne pas donner de conseils ni de solutions au moment où il a la parole. Les filtres perceptifs se produisent dans l’échange. Souvent sous-estimés, plusieurs canaux sensoriels (visuels, auditifs) nous donnent de précieuses informations sur la relation. Les connaître minimise les erreurs de perception. Pour valider la bonne compréhension du discours, en tant qu'auditeur, nous devrions être en mesure de répéter dans nos propres mots ce qui a été dit d’une manière qui soit satisfaisante pour notre interlocuteur. Ceci ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec ce qui est dit, mais bien que nous comprenons ce qui est dit. Et la nuance est ici capitale. Demander à son interlocuteur ce qu’il a compris, cela permet de vérifier si on parle bien de la même chose. Cette façon ne plait pas toujours car l’interlocuteur a souvent l’impression de passer pour un idiot. Sauf que cette étape est primordiale afin d’éviter que l’un parte à droite et l’autre à gauche.L’écoute active permet de s’assurer une compréhension mutuelle, de connaître l’impact de notre façon d’être auprès des autres, de dépasser sa réalité pour comprendre celle de l’autre. Le psychanalyste J.-D. Nasio est catégorique : « Il est impossible de parler complètement vrai. » Cela, explique-t-il, tient d’abord à la nature même du langage : « Dès lors que nous utilisons la parole, nous sommes condamnés à ne pas tout dire, car les mots ne reflètent jamais toute la vérité ; il y a toujours une partie de celle-ci qui reste cachée, inaccessible à la parole. » Dire la vérité, toute la vérité, signifierait être dans un rapport direct avec la réalité. Or, assure le psychanalyste, « nous sommes toujours dans l’interprétation »… Donc dans le mensonge ? « Cela signifie plutôt qu’il n’y a de vérité que subjective et affective. »
La capacité à mentir apparaît naturellement vers 4 ans : l’enfant comprend qu’il n’est pas transparent, que les adultes ne connaissent pas tout de lui. C’est le début de la découverte de l’intimité, qui va s’affirmer tout à fait vers 7 ans. Il assimile le fait qu’il a des pensées secrètes et que toutes n’ont pas à être exprimées. Ainsi, grâce à l’éducation qu’il reçoit (« On ne dit pas ça aux gens », « On ne parle pas de ces choses-là », etc.), fait-il peu à peu l’expérience du non-dit. C’est la première forme de mensonge. Puis, il découvre qu’il peut également dire autre chose que ce qui est : c’est le mensonge au sens où on l’entend couramment. En se socialisant, et selon les règles morales qu’on lui inculque, il apprendra à jouer toute la gamme du « craque » : depuis le mensonge pieux jusqu’au gros canular en passant par le mensonge de sollicitude. extrait d'un article écrit par Anne-Laure Gannac Un développement cognitif compromisUn enfant humilié ou battu, a fortiori un enfant violé, souffre de psychotraumatismes. Cette situation compromet son développement cognitif, ce qui nécessite du soutien scolaire et un enseignement spécialisé, et entraîne aussi souvent échec scolaire, abandon des études et absence de diplôme.
Le trouble de la personnalité le plus fréquent, tant chez les jeunes délinquants que chez les adolescents suicidaires, marginaux ou décrocheurs, est celui de la personnalité « borderline ». Il est caractérisé par des tendances dépressives, addictives, dépendantes et suicidaires, souvent de l’agressivité et une adaptation sociale précaire. On sait avec certitude, depuis les années 1970, que ce trouble est lié à des traumatismes vécus dans la première enfance. En d’autres termes, les violences subies par les enfants se payent par une incapacité sociale, une dépendance et une vulnérabilité qui mobilise la médecine, plus spécialement la pédiatrie et la psychiatrie, et les services sociaux. Le tableau qui se dessine à partir d’un sondage de l’association L’Enfant bleu, réalisé en 2015, est plus saisissant encore. Ainsi, 14 % des personnes interrogées déclarent avoir été victimes de maltraitances physiques, sexuelles ou psychologiques au cours de leur enfance. 45 % suspectent au moins un cas de maltraitance dans leur environnement immédiat, c’est-à-dire famille, voisins, collègues ou amis proches. Par ailleurs, pour une majorité d’entre eux, la maltraitance des enfants est un phénomène à la fois fréquent (72 %), présent dans tous les milieux sociaux (88 %), et reste un sujet tabou, dont on ne parle pas (72 %). Comment comprendre, alors, le sondage indiquant, en 2015, que 7 français sur 10 étaient opposés à l'interdiction des châtiments corporels envers les enfants ? C’est dans notre enfance que se consolide, ou non, notre confiance face à la vie. L’attitude de nos parents est bien sûr déterminante. En bien ou en mal.
Je n’ose pas m’affirmer ", " je ne sais pas dire non ", " j’ai peur du jugement des autres ", " je suis timide ", " je perds mes moyens quand je dois parler en public ", " quand je suis amoureux, j’ai le sentiment de ne pas mériter d’être aimé en retour ", " j’ai l’impression d’être sans valeur "… Autant de façons de faire entendre que l’on n’a pas confiance en soi. " En fait, l’expression “manque de confiance en soi” est un fourre-tout qui, sur le plan théorique, ne signifie rien, explique Gérard Louvain, psychothérapeute. En l’utilisant, le patient révèle que quelque chose ne va pas dans ses relations à lui-même ou aux autres, à l’amour ou au travail : ça ne marche pas, “parce que” je n’ai pas confiance en moi. En outre, on peut être très à l’aise dans le domaine professionnel et pas du tout dans sa vie affective. Etre performant pour lancer un projet et totalement inhibé à l’idée de négocier une augmentation de salaire. D’où la nécessité d’inviter la personne à décrire “comment ça cloche” pour elle, afin de comprendre l’origine du problème. " Le constat " je n’ai pas confiance en moi " est toujours le produit d’une histoire singulière. On ne naît pas timide ou complexé, on le devient. Toutefois, on repère un point commun : c’est à partir des péripéties de la relation aux parents qu’ont surgi les éléments ayant donné lieu à ce manque de confiance en soi. Plusieurs types d’attitudes parentales, conscientes ou pas, sont en cause, même si les parents ne sont jamais entièrement responsables des névroses de leurs enfants. C’est parce qu’on les aime, qu’on les admire, qu’on les sacralise, qu’ils influent de la sorte sur notre destin. Les parents qui projettent leurs rêves sur leurs enfants" C’est fou ce que tu manques de grâce ! " déclare la mère irritée par l’aspect un peu pataud de sa fillette de 5 ans. Elle avait rêvé de devenir danseuse, en vain. Pour se consoler, elle avait espéré donner le jour à un futur petit rat de l’Opéra… On le sait depuis Freud, les parents ne peuvent s’empêcher de projeter leurs rêves de grandeur sur leurs enfants : là où ils ont échoué, leurs petits réussiront. Mais certains tiennent trop à leur rêve pour accepter l’enfant tel qu’il est. Et quand ils s’aperçoivent qu’il ne comblera pas leurs souhaits, ils en conçoivent une immense déception, suivie de représailles en forme de dénigrement systématique. Et puisque les paroles parentales ont valeur d’oracle, l’enfant s’imagine qu’effectivement il ne vaut pas grand-chose. D’où des inhibitions susceptibles de toucher divers domaines – l’amour, le travail, la relation à autrui –, de préférence ceux qui ont été fortement investis par les parents. |
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