Depuis des années, j'ai cherché des femmes inspirantes, passionnées et Elisabeth Kübler-Ross est l'une d'elle. Elle était une psychiatre et une psychologue américaine, pionnière de l'approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie et de l'accompagnement aux mourants. En 1942, pour faire des études de médecine, elle devient réceptionniste d'un ophtalmologue, elle s'occupe d'enfants devenant aveugles ; c'est avec eux qu'elle découvre les cinq phases du deuil. En 1945, avec les "Volontaires pour la paix", elle se rend en Suède, puis va en Pologne, au milieu d'une épidémie de typhoïde. Au camp de concentration nazi de Majdanek, elle découvre les papillons noirs dessinés par les enfants avant de mourir. Atteinte de typhoïde, elle rentre en Suisse. En 1949, elle passe l'équivalent du bac. Elle commence des études de médecine. Son compagnon, Emmanuel Ross, un juif du Bronx, lui apprend à faire des dissections de cadavre. Elle est reçue médecin à l'Université de Zürich en 1957 et va aux États-Unis. Après d'autres hôpitaux, elle se trouve à Denver et, devant faire un cours aux internes sur la mort, elle fait venir Linda, une leucémique de seize ans. Elle obtient son titre de psychiatre en 1963 à l'Université de Chicago. A Chicago, en 1965, elle suit une psychanalyse. Elle discute avec des mourants derrière un miroir sans tain. La célébrité lui tombe dessus après un article dans la revue Life du 21 novembre 1969. Elle publie son premier livre en 1969 : "On Death and Dying" (Les derniers instants de la vie). L'Université se ligue contre elle. Avec son mari elle quitte Chicago. En 1972, elle fait des sorties hors du corps en suivant la méthode de Robert Monroe. Elle rencontre un ange, qu'elle nomme my ghost. Elle écrit la préface du livre de Raymond Moody "Life after life" (1975). L'hostilité des universités grandit. Elle s'installe à Escondido, au sud de la Californie. Elle organise des séminaires. Elle retourne en Virginie, elle se concentre sur les enfants qui vont mourir et elle découvre qu'ils le savent. Après une dépression, elle va vivre en plein désert en Arizona. Elle meurt à 78 ans en compagnie de son fils Kenneth et de sa fille Barbara. Elle est incinérée
1 Comment
Joëlle
9/22/2020 09:01:10 am
RESPECT pour cette femme magnifique ... son dévouement...son parcours ... passée la douleur immédiate... incontournable... regarder « la Mort » de celui- celle qu’on aime ... « faire son deuil » ... ? .... pas de technique magique... Grace a ses écrits, une « aide » pour comprendre et avancer ...sans oublier ACCOMPAGNER celui qui va nous quitter ... et se faire Accompagner , nous mêmes, si besoin ... Oui, il y a des personnes formidables pour cela ... 💭💭💭💭EB🙏🙏🙏🙏.... Parler aujourd’hui, sans tabou, sans jugement, très important ...EN PARLER ! .... 💓💓💓🙏🙏🙏💭💭💭🐢
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