Définition du Self selon Kohut Le Self est défini comme la partie de la personne qui confère le sens de l’individualité. Le Self a un besoin constant de réponses adéquates des Selfobject selon son stade d’évolution. Le Selfkohutien est aussi l’ensemble des représentations de soi dans différentes circonstances. Il s’agit donc d’une structure, qui émerge dans les interactions, et selon les réponses de l’environnement. Il serait formé dans la seconde année de la vie et constitué d’ambitions, d’idéaux et d’une tension entre ces deux pôles. Notons que le Selfobject se distingue de l’objet au sens freudien : si l’autre est cible de colère, d’amour, c’est un objet, s’il maintient la cohésion, la force et l’harmonie personnelle, c’est un Selfobject. Les deux dimensions du rapport à l’autre se renforcent, mutuellement. L’amour d’objet enrichit le Self et le Self vigoureux permet d’éprouver de l’amour. Nous avons besoin de Selfobject durant toute la vie et particulièrement dans les circonstances difficiles. Par exemple, la musique peut être un soutien, tout comme un bon livre, ou une pratique artistique. Mais cela suppose un bon niveau d’intégration du Self qui s’est complexifié, et qui peut ainsi puiser des ressources dans l’environnement, lorsqu’il est en danger de fragmentation. Kohut identifie cinq besoins fondamentaux pour un développement optimal du Self.
Globalement, l’enfant a besoin de réponses empathiques selon les contacts en cours et les étapes de développement du Self. Une frustration très graduée de ces besoins permettra la progression et le remplacement graduel du Selfobject et de ses fonctions par le Self et ses fonctions internes. Notons bien que cette définition ne correspond pas au Self de Perls et Goodman. Kohut affirme l’importance d’une identité et d’une structure interne permettant la cohésion de cette identité. Quelques exemples à éviter:
Le psycho-thérapeute se doit toujours d’être attentif au caractère unique et nouveau de cette relation sans s’enfermer dans le savoir. S’il ne s’étonne pas, s’il n’apprend rien, s’il n’est pas bousculé, il y a risque de réification dans une démarche, qui traite l’autre comme un problème. L’éthique, c’est donc la possibilité pour ce duo momentané d’entrer aussi dans une relation existentielle réelle. C’est la possibilité qu’il y ait de l’alter ego et que le psychothérapeute apprenne de la relation avec son client. Extrait d'un écrit de Yves Mairesse dans " l'alter ego dans la relation thérapeutique".
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