la clé de toute guérison passe par l’acceptation que ce soit d’un point de vue physique, psychique ou spirituel. Accepter c’est d’abord reconnaître ses difficultés; Accepter, c’est ensuite ne pas les renier et ne pas aller contre; Accepter c’est reconnaître sa responsabilité; Accepter c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est, de ce fait, nécessaire à notre histoire; Accepter c’est aussi déresponsabiliser les autres pour les torts qu’ils nous causent. Il ne s’agit pas de les excuser, il s’agit de les considérer seulement comme acteur de notre propre scénario. L’acceptation doit être profondément ancrée au fond de soi et envahir tout l’espace. De ce fait, il n’y a plus de place pour les frustrations, les colères, les remords, les regrets et tout ce qui apporte la douleur. Il est intéressant de réfléchir sur le sens des mots. Le dictionnaire nous donne deux définitions du terme accepter « recevoir volontairement ce qui est offert » et « se résigner à ce qui est inévitable ». Et puis, cette définition de se résigner « s’abandonner, se soumettre, sans plainte ni murmure » Ces mots sont chargés de sens pour chacun d’entre nous. Il semble plus aisé de recevoir un compliment, un cadeau et de se résigner à l’amour. Et pourtant ! Savons-nous recevoir et se résigner ? Probablement très difficilement pour la plupart d’entre nous. L’orgueilleux ne recevra jamais assez et l’humble sera gêné de recevoir. Accepter c’est reconnaître ce que nous renvoie le miroir représenté par notre corps et par les autres, dans la totalité et dans les détails. Ce que nous projetons à l’extérieur est le reflet de notre intériorité. On ne peut accepter ce qui nous semble bon et rejeter ce qui ne nous plaît pas. On ne peut accepter ce qui nous arrange et rejeter ce qui nous encombre. Il me semble que lorsque nous avons donné toute la place à l’acceptation, nous pouvons devenir Maître de notre destinée. C’est un engagement de chaque instant, une vigilance permanente pour penser et agir en conscience afin que l’image que nous renvoie le miroir soit de plus en plus pure. Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi-même. C’est souvent à travers les épreuves que nous sommes révélés à nous-mêmes. Et pourtant, il n’est pas nécessaire de souffrir pour se connaître car dans l’acceptation il ne peut y avoir de la souffrance. Il faut seulement une bonne dose de confiance et d’abandon. Texte de Marie Claude Haumont
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