Click here to edit. Voici ce que René CHICHE, professeur agrégé de philosophie Conseil supérieur de l'éducation (CFE-CGC) a écrit :
"Je suis vacciné, je sauve des vies" : toute la misère morale et intellectuelle de notre époque est contenue dans ce slogan mièvre et assez stupide. Arnaud Beltrame a sauvé des vies. Les soldats du Commando Hubert qui sont morts pour libérer des otages ont sauvé des vies. Les médecins, les pompiers sauvent des vies. Le discutable « principe de précaution » ne transforme pas des pleutres en héros. Quand on se vaccine, on se protège soi-même contre le développement de la maladie mais il n’y a aucune vertu civique dans cette démarche, comme dans tout ce qui est inspiré par la peur. Certes, en se vaccinant contre une maladie virale, on prend soin de sa propre santé, surtout si l’on est particulièrement exposé, ce qui est une démarche parfaitement légitime et rationnelle : quiconque est utile à lui-même est de ce fait utile aux autres, dit Spinoza, mais cela exclut à l’évidence le zèle des dames patronnesses qui croient faire le bonheur ou le bien d’autrui sans son consentement, et se rendent souvent odieux aux autres à défaut de se rendre véritablement utiles à eux-mêmes. Le délire juridico-sanitaire ne recule d’ailleurs devant rien. On va jusqu'à agiter le nombre de morts – ce qui donne la nausée à toute personne raisonnable – pour faire rentrer dans le rang quiconque ose formuler une critique. Même des scientifiques très sérieux, dès qu’ils contredisent la propagande officielle, sont mis au ban et condamnés à ne plus pouvoir s’exprimer que sur des médias à la réputation « complotiste ». Voilà à quelles extrémités on est conduit quand on cherche à justifier l’injustifiable, car les mesures extravagantes que prend le Gouvernement avec la complicité du Législateur, et qui sont autant de graves entorses aux principes fondamentaux de la République ou à la simple logique, sont en effet si déraisonnables, disproportionnées et inefficaces qu’elles ne peuvent être défendues que de façon déloyale. Aucune discussion rationnelle n'est possible dans des conditions de débat aussi dégradées. Quelle idée se fait-on enfin de la vertu du citoyen quand on prétend que se faire vacciner est une forme de civisme ? C’est la peur au contraire qui est présentement devenue le ressort de l’action des citoyens : peur d’une maladie qu’on présente comme aussi dangereuse que la peste en agitant du matin au soir des chiffres sortis de tout contexte auxquels on fait dire absolument n’importe quoi ; peur des sanctions qui sont effectivement d’autant plus lourdes qu'elles sont superflues dès lors qu’on met en avant un motif sanitaire qui paralyse le jugement ; peur enfin d’être catalogué dans le mauvais camp, celui des « complotistes », des ignares, des égoïstes ou je ne sais quoi. Je n'ai pas l'intention de participer au délire juridico-sanitaire en cours ni de m'épuiser à lutter contre. Je me contenterai de dire ce qui me paraît juste ou non dans le seul but de travailler à éclaircir mes pensées et profiter des (rares) objections de valeur à cet effet." Je vous laisse vous servir de votre intelligence.
0 Comments
Leave a Reply. |
|
Lavernerie - 350 Route de Peyrole
81310 Parisot Tarn, France |
Fixe: 05 63 41 33 71
Mobile: 06 11 98 06 16 |
elisabeth-bazin.fr , Copyright © 2019, Tout droits réservés
|