Ainsi, depuis la nuit des temps, notre corps, notre âme et notre psychisme, portent la mémoire de tous ces ancêtres. En constellation, nous travaillons souvent sur 4 générations, car c'est dans cet espace-temps que le travail peut se dérouler. Cette approche nous permet de guérir les blessures non résolues dans notre arbre généalogique. Une fois libérés, nous pouvons à nouveau puiser dans nos racines tout ce qui est bon pour nous. L'amour peut à nouveau circuler dans notre arbre. Si nous coupons les racines d'une plante, elle meurt. Chez l'être humain, cela se traduit par des problèmes. Si l'on se coupe de la branche paternelle, ou de la branche maternelle, nous ne pouvons pas nous ressourcer. « En repérant les situations répétitives, en prenant conscience de ce poids familial et des schémas de vie récurrents de nos ancêtres, nous commençons à nous en libérer et à recréer une autre réalité ». Bert Hellinger Cela nous invite à regarder notre famille différemment. Comme un jardin, qui hérite d'une terre fertile ou non. Selon le terreau, les graines que nous semons ne vont pas pousser de la même manière. Ce qui est important, c'est de prendre connaissance du terreau dans lequel nous plantons les graines; être en conscience, et tenir compte du vent, des saisons, de la météorologie humaine et de tout ce qui peut modifier notre terreau familial. Cette approche de « notre trajectoire familiale et personnelle » demande à être approfondie à chaque instant de notre vie. Ce qui importe, c'est d'ouvrir les portes de la connaissance au fur et à mesure de notre développement, pour avancer sur le chemin que nous traçons. Le fait de comprendre la source de nos fonctionnements et dysfonctionnements et de repérer tous les liens qui nous unissent à notre famille, nous renseigne sur nos limites, nos croyances, nos peurs et nos blocages, mais aussi sur tout le potentiel que nous pouvons exploiter. Cela nous permet de grandir et de nous émanciper vers ce qui est juste pour nous, et vers ce qui crée notre unicité sur cette terre.
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L’enfant idéal n’existe pas car il n’est que l’apparence derrière laquelle gît une autre exigence démesurée : revivre avec un enfant issu de soi, la relation idéale, que l’on n’a pas connue mais dont on garde la nostalgie, avec une mère elle-même idéale. L’enfant ainsi attendu n’a pas besoin d’être doté de toutes les perfections, il lui suffit d’exister, du moins c’est ce que l’on croit. Il sera ainsi le support et le destinataire voire le bénéficiaire de tout cet amour que les parents ont eu, de celui qui leur a fait défaut, de celui qu’ils auraient pu recevoir si les circonstances ne s’y étaient opposées ou même de celui qu’ils n’ont su ni voir ni recevoir. Aussi la demande des parents, c’est d’abord à l’enfant qu’elle s’adresse : demande d’être vivant avant tout, mais aussi demande d’être tel que ce rêve de cette relation puisse se réaliser et qu’ils puissent, par sa personne interposée, en bénéficier simultanément comme parent et comme enfant. Comment faudrait-il que l’enfant soit pour répondre à un tel programme ? À cette question, il faut plutôt en substituer une autre : cette relation étant posée comme potentiellement réalisée dans le désir d’enfant lui-même, que faut-il qu’il y ait pour la mettre en échec et en dévoiler la nature idéalisante, c’est-à-dire défensive et illusoire ? Extrait de "L'enfant idéal n'existe pas" de Sophie De Mijolla-Mellor "Bonjour tristesse" de Françoise Sagan, un des livres de mon adolescence. La poésie pour exprimer sa peine avec en premier Apollinaire... Rester focus Cela veut dire, se fixer un cap et rester concentré dessus, quels que soient les pierres sur le chemin ! Rappelez-vous: Notre esprit est tel un archer : puissant, précis, rapide et redoutable, et pour réaliser quoi que ce soit, l'archer doit rester concentré sur sa cible. Et… il ne l’atteindra jamais s’il commence à se distraire, à penser qu’elle est trop loin, qu’il est trop mal entraîné ou que l’enjeu est trop important… La beauté est sans doute cette qualité essentielle qui réside moins en soi que dans le regard de l’autre. Elle est rayonnement, comme l’énonce le discours populaire, car elle est diffuse, insaisissable, éminemment subjective, tout en manifestant pourtant une force d’attraction conférant un statut particulier dans les relations sociales. La beauté est mystère, au sens étymologique de ce terme, c’est-à-dire secret partagé, émanation intime qui modifie le regard des autres sur soi. Ecrit de David Le Breton dans "Retrouver l'estime de soi". |
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