En postulant l’existence, dans le psychisme, d’un animus (la part masculine de la femme) et d’un anima (la part féminine de l’homme), Jung donnait de l’attirance entre les êtres une explication qui n’est pas sans rappeler celle des Grecs, mais aussi le yin et le yang de la tradition taoïste. Le psychiatre suisse établissait également des parallèles entre la psychologie et l’alchimie : ce qu’il nommait le processus d’individuation résultait d’une métamorphose qu’il comparait à la transmutation des métaux vils en or, selon des procédés occultes et mystérieux. Pour accéder à son plein accomplissement, l’être humain, expliquait-il, doit parvenir à l’acceptation et à l’intégration de toutes les facettes de lui-même : ses parts d’ombre et de lumière, ses parts féminine et masculine. L’amour peut jouer, dans cette transformation, une fonction d’accélérateur : l’élu de notre cœur représente, sans que nous le sachions, les parts refoulées de nous-mêmes qui ne demandent qu’à s’exprimer. Cette rencontre va nous permettre d’assimiler nos paradoxes, de surmonter nos contradictions. Jusqu’à ce qu’un ou une autre se présente, qui participe à la poursuite de notre évolution ?
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