Voici des leçons que j'aime à garder de l'enseignement de Don Juan :
Effacer sa propre histoire Si on n’a pas d’histoire personnelle, rien de ce qu’on dit ne peut être considéré comme un mensonge. Ton problème est de tout vouloir expliquer à tous le monde, mais du même coup tu voudrais garder la fraîcheur, la nouveauté de ce que tu fais. Eh bien, une fois que tu as expliqué tout ce que tu fais, tu n’arrives plus à te passionner et pour pouvoir continuer, tu mens. Perdre sa propre importance Aussi longtemps que tu croiras que tu es la plus importante des choses de ce monde tu ne pourras pas réellement apprécier le monde qui t’entoure. Tu seras comme un cheval avec des œillères, tu ne verras que toi séparé de tout le reste. La mort est un conseiller La mort est le seule conseiller valable que nous ayons. Chaque fois que tu crois que tout va mal et que tu vas être détruit, alors tourne toi vers ta mort et demande lui si tu as raison. Ta mort te dira que tu as tort, que rien n’est important à l’exception de son contact. Et ta mort ajoutera : je ne t’ai pas encore touché (...) L’un de nous deux doit demander à la mort de le conseiller et laisser les mesquineries courante des hommes qui vivent leur vie comme si la mort n’allais jamais les toucher (...) La mort est ton éternel compagnon. Elle est toujours à notre gauche, à une longueur de bras. Assumer une totale responsabilité Lorsqu’un homme décide d’entreprendre quelque chose, il doit s’y engager jusqu’au bout, mais il doit avoir la pleine responsabilité de ce qu’il fait. Peu importe ce qu’il fait, il doit en tout premier lieu savoir pourquoi il le fait, et ensuite il faut accomplir ce que cela suppose sans jamais avoir le moindre doute, sans le moindre remords.
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