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Elisabeth Bazin
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Accompagnante psychologique

Mensonges et réalité

2/7/2023

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La langue commune oppose mensonge et vérité.
Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui.
Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques.
Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine.
2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne.
Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit.
Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif.
3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison.
​ Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile.

extrait de "Mensonge pathologique et clivage du moi : une question d'identité" de Michèle Bertrand publié en 2015.

a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine.
2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif.
3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile.
a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine.
2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif.
3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile.
a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine.
2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif.
3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile.
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