« Je ne crois pas que la psy soit efficace » figure parmi les trois raisons principales de ne pas s’en remettre à elle (17 %). Or, la plupart des personnes interrogées confient que cela les a réellement aidées (30 % « beaucoup », 31 % « assez » et 25 % « un peu »). Parmi les bénéfices, elles estiment aller mieux (38 %), avoir acquis un regard différent sur leur vie (33 %), avoir davantage confiance en elles (16 %), moins d’angoisses (16 %). Une amélioration de l’existence de nature à faire rêver les 25% que la psy a juste un peu aidées et les 13 % qu’elle n’a pas du tout aidées.
Comment expliquer les ratés ? Avant de consulter, il est important d’avoir conscience que ce n’est pas un médicament : la durée, la fréquence des séances sont des facteurs importants et les résultats ne sont ni immédiats ni garantis. Ce n’est pas une science exacte, l’affectivité y joue un rôle capital. Il convient de trouver « son » thérapeute. Une mauvaise relation ou un lien trop passionnel empêcheront tout progrès. Et il faut oser le quitter quand la thérapie s’éternise. Ensuite, le meilleur ne peut que nous aider à devenir nous-mêmes. À trop espérer, nous courons au-devant des désillusions. Et toutes les techniques thérapeutiques ne se valent pas, certaines nous « parlent », d’autres non. Peut-être y aurait-il moins de déçus si nous rejetions définitivement la vieille image du psy maître redoutable, détenteur d’un savoir sacré, pour devenir des « usagers » de la psy, conscients de ce qu’ils attendent de leur thérapie (un mieux-être, la résolution d’une difficulté, moins d’angoisse, etc.) ? C’est-à-dire des individus responsables qui, bien qu’ils demandent de l’aide, n’oublient pas de prendre leur vie en main. article écrit par Isabelle Taubes
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AuteurElisabeth BAZIN, Archives
March 2025
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