Elisabeth Bazin
  • Accueil
  • Qui suis-je ?
  • Ma pratique
  • Constellations
  • Accompagnement
  • Partenaires
  • Contact
  • BLog

Elisabeth Bazin
​
Accompagnante psychologique

Stéréotypes

5/12/2023

0 Comments

 
Picture

Les filles en rose, les garçons en bleu…
Au-delà de cet étiquetage symbolique, les clichés font des ravages parmi les deux sexes.
Les schémas de genre contribuent à modeler des comportements jugés innés, mais qui constituent autant de normes sociales pour les tout-petits, puis pour les adultes qu’ils vont devenir…
Les stéréotypes de genre sont la croyance que certaines aptitudes ou certains traits de personnalité spécifiques aux garçons d’une part, aux filles d’autre part, seraient présents dès la naissance.
Avec, comme corollaire, l’idée que le matériel génétique conditionne les uns et les autres à assurer certains rôles dans la société, selon qu’on est né mâle ou femelle. « 
Parmi ces idées reçues, toujours fermement ancrées dans les inconscients collectifs : les femmes seraient naturellement multitâches, sensibles, empathiques mais incapables de lire une carte routière, tandis que les hommes seraient bons en maths, un peu bagarreurs et attirés par la compétition », énumère Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherches honoraire à l’Institut Pasteur, membre du comité d’éthique de l’Inserm et co-responsable du groupe Genre et Recherche en santé*.
Ces stéréotypes se profilent et se modèlent avant même la naissance, via les projections des adultes sur le sexe de leur enfant. « 
Si le ventre pointe en avant, si le bébé bouge beaucoup, on évoquera plutôt un garçon », illustre Christine Détrez, professeure de sociologie à l’ENS Lyon et spécialiste des questions de genre.** 
Ces codages arbitraires du comportement « genré » se poursuivent face aux tout-petits. « Lors d’expériences américaines, les « Baby X Studies », on a montré à des adultes des séquences comportementales au cours desquelles des bébés, catalogués « filles » ou « garçons », étaient confrontés à différents jouets dont certains les faisaient pleurer, raconte Pascale Molinier, professeure de psychologie sociale à Paris XIII - Villetaneuse.

Il a été constaté que les pleurs étaient plus souvent interprétés comme de la peur lorsque le bébé était déclaré « fille » et plus souvent comme de la colère pour un « garçon ». Les études prouvent que dès l’âge de deux ans, les normes de comportement s’imposent aux bambins des deux sexes : « On ne se tient pas comme ça quand on est une fille » ou « tu es un garçon, il ne faut pas que tu pleures ».

Un carcan renforcé par une offre culturelle qui constitue une autoroute à stéréotypes. «  Avant même qu’ils sachent lire, petites filles et petits garçons sont bombardés de schémas hyper genrés, au travers non seulement du décor de leur chambre ou de leurs vêtements, mais aussi des films, des dessins animés, des catalogues de jouets ou de la littérature jeunesse », note Catherine Vidal. Et ce, à un double niveau. D’une part, la différenciation. Les filles doivent toutes être soignées, douces, discrètes et aimantes. Tandis que les garçons sont représentés comme de petits costauds touche-à-tout, programmés pour se dépasser, physiquement et psychologiquement, et de gagner. D’autre part, la hiérarchisation. « L’âge adulte ne fera que confirmer ce qui se profile déjà dès la petite enfance, à savoir que la société reconnaît davantage les professions de leaders que les métiers du soin et de l’entraide », regrette Catherine Vidal.
Devant cet enjeu sociétal indéniable qu’est la question du genre, comment lutter contre ces stéréotypes ? « 
La question est d’autant plus délicate que ces interprétations qui participent au façonnage du genre se font, le plus souvent, à l’insu des adultes, eux-mêmes socialisés dans ces rapports sexués », remarque Pascale Molinier. Piliers de cette démarche, les acquis des neurosciences qui, ces vingt dernières années, ont révolutionné notre connaissance du cerveau humain. Et ce, notamment grâce aux nouvelles techniques de l’imagerie cérébrale, qui ont permis de mieux comprendre comment se développe la matière grise des enfants, ainsi que les mécanismes de l’apprentissage. Les études ont mis en évidence le rôle majeur de l’environnement social et culturel dans la construction du cerveau : c’est la plasticité cérébrale.

C’est aussi grâce aux neurosciences que l’on sait aujourd’hui que la détermination « biologique » à être un homme ou une femme est extrêmement limitée à la base. « Les principales fonctions du cerveau qui diffèrent chez les garçons et les filles sont celles qui contrôlent les fonctions de reproduction, informe Catherine Vidal. Mais si l’on s’intéresse aux fonctions cognitives (intelligence, capacités de raisonnement, de mémoire, d’attention, de repérage dans l’espace…), les études montrent que chez les 0-3 ans, filles et garçons ont les mêmes aptitudes ! ».
Des capacités innées qui seront ensuite modelées par l’environnement. Beaucoup de travaux ont en effet montré que l’entourage n’a pas les mêmes attitudes selon que l’on s’adresse à des bébés ou filles. Les premiers faisant l’objet de davantage d’interactions physiques, les secondes de communication verbale : on leur parle plus, on leur chante des chansons... « Et si les filles expriment davantage leurs émotions que les garçons, c’est avant tout un phénomène social et culturel, toujours à cause de ce clivage sur ce que doit être le masculin et ce que doit être le féminin », estime Catherine Vidal.
Article rédigé par : Catherine Piraud-Rouet
​
0 Comments



Leave a Reply.

    Auteur

    Elisabeth BAZIN,
    ​
    Accompagnante Psychologique

    Archives

    April 2025
    March 2025
    February 2025
    January 2025
    December 2024
    November 2024
    October 2024
    September 2024
    August 2024
    July 2024
    June 2024
    May 2024
    April 2024
    March 2024
    February 2024
    January 2024
    December 2023
    November 2023
    October 2023
    September 2023
    August 2023
    July 2023
    June 2023
    May 2023
    April 2023
    March 2023
    February 2023
    January 2023
    December 2022
    November 2022
    October 2022
    September 2022
    August 2022
    July 2022
    June 2022
    May 2022
    April 2022
    March 2022
    February 2022
    January 2022
    December 2021
    November 2021
    October 2021
    September 2021
    August 2021
    July 2021
    June 2021
    May 2021
    April 2021
    March 2021
    February 2021
    January 2021
    December 2020
    November 2020
    October 2020
    September 2020
    August 2020
    May 2020
    April 2020
    March 2020
    February 2020
    January 2020
    December 2019
    October 2019
    September 2019
    August 2019
    June 2019
    March 2019
    February 2019

    Categories

    All

    RSS Feed

ACCUEIL

QUI SUIS-JE

MA PRATIQUE
​

CONSTELLATIONS

ACCOMPAGNEMENT

BLOG

Contactez-moi, prenons rendez-vous, rencontrons-nous :​

Picture
Picture
Picture
Lavernerie - 350 Route de Peyrole
​81310 Parisot Tarn, France

​Mobile: 06 11 98 06 16​
[email protected]​

Me contacter
elisabeth-bazin.fr , Copyright © 2019, Tout droits réservés 
MENTIONS LÉGALES
  • Accueil
  • Qui suis-je ?
  • Ma pratique
  • Constellations
  • Accompagnement
  • Partenaires
  • Contact
  • BLog