Des journées où il fait bon vivre ... Que de beaux souvenirs hier avec la plantation de 45 tulipes, 25 ornithogales, 50 narcisses, 30 anémones blanches et des aulx !!! Tout ce petit monde va rejoindre les bulbes des années précédentes. A cela s'ajoute 27 lauriers sauce transplantés ... Les oiseaux vont beaucoup apprécier dans le futur ... Nous préparons le printemps ... Savoir s'offrir des temps de préparation et surtout donner à Dame Nature de quoi nous surprendre.
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Différentes choses m'ont poussé à réécouter une émission de Emmanuel Laurentin, Rémi Baille, Chloë Cambreling du 21 avril 2020 sur France Culture concernant le premier confinement. Voici donc un extrait de cette interview de François De Smet.
"Il y a tout de même une bonne nouvelle : nous avons tous accepté des restrictions importantes de nos libertés afin de sauver des vies. Et nous l’avons fait presque sans hésiter. Presque, car le délai nécessaire à la prise de mesures dures est directement proportionnel à l’ampleur des dégâts humanitaires prévisibles. (...) Ce virus nous force, pour le combattre, à être contre-intuitif et à penser le nous avant le je. Le problème c’est que nous avons besoin de catastrophes pour nous rendre compte de la plus-value du nous. Les avertissements purement verbaux ne fonctionnent pas. Le problème c’est que nous sommes presque incapables de sentir la nécessité de ce nous hors crise. Le problème, c’est que nous avons besoin de frôler l’abîme de temps en temps pour nous remettre en cause. Cette fois-ci, encore, le danger nous blessera sans tous nous tuer. Combien de temps nous vaccinera-t-il contre notre trop-plein d’individualisme ? " J'ai l'impression que nous avons commencé à nous mobiliser pour mieux vivre cette période. Voici quelques conseils que j'ai lu et qui me semble judicieux car je les pratique : Accueillez et traversez ces émotions négatives, sans les dénier. Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas de ressources ! On peut accepter la réalité mais aussi y déposer des petits cailloux : des moments de sérénité et de plaisir, d’émotions positives. Notez pendant quinze minutes chaque jour, trois souvenirs du premier confinement. Des souvenirs chauds, chargés de beaucoup d’émotion, et froids, qui ont été assez neutres au plan émotionnel. Un bon exercice pour tirer quelque chose de ce passé récent exceptionnel que nous avons vécu. Dix minutes par jour, livrez-vous à un exercice d’inattention. Intéressez-vous à la manière que vous avez de déconnecter. Accueillez toutes vos pensées qu’elles soient tristes ou gaies. Toutes les études montrent que plus on répète l’exercice, plus on va être plus résilient et détendu. Renouez avec vos vrais désirs. Si vous avez envie de faire une activité telle que lire, jouer, sauter,ne rien faire à partir ou elle vient de votre désir et qu'elle casse les impératifs que nous donnons quotidiennement. La photo a été prise lors de l'inauguration de notre maison d'hôtes par Jonathan Cotinente, le 24 septembre dernier. En lisant une des nouvelles nommée La santé du livre "Du Bonheur aujourd'hui" de Michel Serres et Michel Polacco, j'ai découvert cette phrase qui m'a étonnée. Du coup j'ai cherché qui avait donné cette phrase et j'ai découvert qu'elle était attribué à deux personnes : Paul Valery et René Leriche R.Leriche, chirurgien et physiologiste français. membre du Collège de France précise bien que sa définition est celle du malade et non de la médecine. Il sait que le silence des organes n’exclut pas la présence de la maladie. Mais il ne fait pas de la santé « une affaire interne » qui ne concernerait que le malade lui-même. Georges Ganguilhem, philosophe et résistant français, cite fréquemment la formule de R. Leriche, en parlant de « la santé : concept vulgaire et question philosophique ».Il écrira : « Il n’y a pas de science de la santé… Santé n’est pas un concept scientifique, c’est un concept vulgaire. Ce qui ne veut pas dire trivial, mais simplement commun, à la portée de tous. » En ce moment nous entendons beaucoup de personnes nous souhaiter une bonne santé, alors profitons de ce silence qui nous fait des matins qui chantent ... Leriche, dans sa définition, promeut la douleur au rang de symptôme.
Il tente de l’affranchir de la valeur rédemptrice qu’on lui accorde. La douleur est « un phénomène individuel monstrueux et non une loi de l’espèce. Un fait de maladie ». « La maladie, c’est ce qui gêne les hommes dans l’exercice normal de leur vie et dans leurs occupations et surtout ce qui les fait souffrir », ajoute-t-il. C’est de la demande du malade que naît la médecine et donc la clinique. La douleur est le symptôme qui vient briser la vie dans le silence des organes et amener le malade à consulter. Les dérives à vouloir faire de la santé un concept scientifique nous invitent donc à revenir à la définition de Leriche dont nous avons essayé de souligner les points d’importance : la santé, un concept vulgaire, la promotion de la douleur au rang de symptôme, l’importance de la fonction, et la souffrance comme réalité pathologique. Cet aphorisme s’appuie donc sur une clinique du particulier, sur la demande explicite du patient. Ce qui est l’attention du médecin, c’est la santé du patient. Avec la médicalisation de l’existence, la quête d’une « super-norme », la santé, vidée de son sens existentiel, est devenue de nos jours un enjeu politique. Morceaux choisi d'un article de Olivier Bézy en 2009. Cet après midi, un accompagnement m'a amené à reprendre un livre dont je vous livre un extrait.
Françoise Dolto a montré l'usage de la fonction symbolique chez les enfants du plus jeune âge, donc qui ne parlent pas encore. Ces derniers lui ont appris, à travers leur régression aux images archaïques du corps, que la fonction symbolique est déjà active durant la période fœtale. En fait dès sa conception, tout être humain en est "animé sans discontinuer" car elle ne se limite pas au langage des mots. Toutes les modalités d'expression de l'enfant lorsqu'il s'adresse à l'adulte, doivent être considérées comme relevant du registre du langage. " Pour nous, psychanalystes d'enfants, la parole représente un mode de langage, souvent bien inférieur au langage des gestes, au langage des sons, au langage des couleurs, au langage des mimiques, au langage des regards, au langage du silence." Chez l'être humain, tout est langage, pas seulement sa parole, mais aussi " sa chair est tout entière langage de son vécu, pour lui et pour les autres. Les recherches de F. Dolto portent sur les modes d'expression et de communication "préverbales" qui sont les caractéristiques de la préhistoire du sujet, période de vie qui s'étend, de la conception à l'âge de trois ans, le moment où l'enfant accède au langage des mots. Et si elle voit dans les expressions langagières non verbales matière à réflexion, c'est en raison de ses interrogations sur la précocité des sentiments des enfants qui n'ont pas encore les mots pour s'exprimer. "La précocité, vraiment je ne sais plus ou ça commence" dit F. Dolto, à à quel âge, il faut remonter pour comprendre ce que c'est que l'amour, le désir ? Ca à l'air d'être total dès le premier jour de vie, alors que l'on a si peu de moyens matériel pour le montrer, pour être compris des adultes. Extrait du livre de Nina Canault Comment le désir de naître vient au fœtus.(page 24) . Il y a des années, que je suis intriguée par la langue des oiseaux, car elle est l’étude des sens cachés des mots. Elle permet de saisir et comprendre les sens profonds d’un mot, d’une identité, d’une pathologie, d’un concept… Ceci a séduit mon imaginaire, car personne ne sait exactement pourquoi elle est appelée « langue des oiseaux » ni vraiment d’où elle vient, mais nous savons que c'est sun système qui a été utilisé par les mystiques comme les soufis, les alchimistes et d’autres pour crypter des textes et les rendre hermétiques au commun des mortels. .
Plusieurs hypothèses ont été données mais aucune n’est avérée, et cela permet à notre esprit de s'échapper... Donc dans les hypothèses, certains voit en l’oiseau un trait d’union entre le ciel et la terre, considéré comme un messager divin venant chanter des chansons dont les paroles échappent aux humains. D'autres pensent qu’à l’origine, cette langue s’appelait la « langue des oisons » qu’elle a été créée par une confrérie secrète liée aux bâtisseurs de cathédrales afin de crypter des connaissances. Tout récemment, j'ai découvert un groupe de personnes qui sont intéressées par ce sujet ... donc voici un beau jeu de mots. Octavio Paz et Pablo Neruda sont deux poètes qui touchent mon cœur, par leurs questionnements inaboutis sur les violences de l'histoire.
La poésie de Octavio Paz est toute de liberté et de transparence, mais elle gravide aussi de tragique et d'obscur. Elle s'est développée comme organiquement, s'enrichissant de sa propre aventure intérieure et circonstancielle, pour nous amener à voir les enchaînements et les déchaînements tragiques de l'histoire contemporaine. Parfois nous ne nous sentons pas d'humeur.
Si tout est solide et intense dans cette forme de pensées qui fait que nous nous complaisons dans l'apitoiement sur nous-même ou tout autre sentiment du même genre, nous pouvons entendre à l'intérieur de nous la voix la plus douce, la plus bienveillante qui soit et nous avons envie de lui balancer un coup de poing dans le nez. Tout ce que nous voulons c'est continuer à nous complaire dans le ressentiment et apitoiement sur nous-même. C'est là que nous en sommes parfois et c'est dans l'acceptation de cet état que nous pouvons commencer avec nous-même là ou nous sommes, être centré sur simplement là avec sa torpeur, son ressentiment ou tout autre sentiment du même genre. Quelle est la place de l'adulte au sein d' une crèche ?
Quelle est la meilleure façon d'intervenir auprès des enfants dans certaines situations ? Quelles sont nos propres réactions face à certaines situations, avec les enfants, avec les collègues ? Ces interrogations peuvent être individuelles ou faire l'objet de discussion en équipe pour échanger sur les expériences de chacun. Tout cela demande un bon climat de confiance, le soutien d'un professionnel extérieur, pour que la discussion fasse bien la part entre le positionnement professionnel et les implications personnelles, forcément intriquées et pas toujours conscientes. Un des méthodes dans les observations des adultes est la notion d'anonymat et de nombre, l'objectif étant de ne pas se comparer les uns aux autres, mais de généraliser la réflexion à n'importe quel professionnel. Voici des réflexions sur mes interventions au sein de la petite enfance. |
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