J'ai découvert la publication d'Yvonne Castellan dans le journal des psychologues, elle explore cet étrange sentiment de manque, de dépression, associé très souvent au deuil d’objets perdus. Interrogeant un substantiel échantillon de cent quarante-cinq sujets des deux sexes, elle analyse les effets de certaines variables dans l’expression de ce sentiment et surtout la diversité des réponses ou solutions apportées aux souffrances ressenties. Je vous ramène ici un espace tiré de Cairn info qui m'a semblé être un modèle : "Reste le petit carré des conquérantes, ces sept répondantes qui, toutes divorcées ou veuves, avec enfants, ont décidé de s’affranchir de toute souffrance au sein d’une solitude qu’elles connaissent. Au prix d’un très important travail de valorisation de leur Moi, exalté comme doté d’une puissance nouvelle qui n’a pas besoin du miroir de l’Autre, puisque la situation fondamentale de l’homme est la solitude. Ce besoin de l’Autre n’est qu’un mirage, une illusion qui fait écran à la réalité, un leurre social. Elles ne manquent pas d’arguments. En ordre décroissant :
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La langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine. 2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif. 3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques. 4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile. extrait de "Mensonge pathologique et clivage du moi : une question d'identité" de Michèle Bertrand publié en 2015. a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine. 2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif. 3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques. 4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile. a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine. 2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif. 3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques. 4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile. a langue commune oppose mensonge et vérité. Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d’intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice. Cela implique toute forme d’escroquerie matérielle ou intellectuelle, la publicité mensongère, ou encore les mensonges d’hommes politiques. Reprenant une formulation kantienne, nous dirons que le menteur traite autrui comme un moyen et non comme une fin, et ce faisant il met hors-jeu le respect de la personne humaine. 2Mais cette définition n’est pas pertinente pour d’autres formes de mensonges, qui relèvent davantage de la psychopathologie de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque le mensonge ne suit pas un calcul d’intérêt, mais résulte du besoin de protéger une intimité, d’empêcher une révélation honteuse, ou simplement d’éviter un conflit. Plus profondément, lorsque ses sources inconscientes sont ignorées et qu’il a un caractère défensif. 3Plus grave est la propension à mentir relevant d’une contrainte intérieure, d’une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l’affabulation, la mythomanie sont le signe d’atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques. 4Le mensonge n’est pas une catégorie psychanalytique, cependant la psychanalyse apporte sur lui un éclairage, à partir notamment de la notion de fantasme, de conflit psychique inconscient, de mégalomanie infantile. Pour soigner, pour guérir, la technique ne suffit pas. Il faut quelque chose de plus, un désir, le désir de soigner. Sans lui, rien n’est possible. Le plus souvent inconscient, enfoui par la routine et le quotidien au plus profond du soignant, ce désir resurgit dès que surviennent les difficultés, dès qu’il faut « se battre » pour aider l’autre. Le soignant qui ne le possède pas, ou qui l’a perdu, ne fait pas illusion longtemps. Cela se sent, cela se sait. Toujours. Les résultats thérapeutiques sont alors mis en cause, et la guérison, très souvent, ne peut aboutir à son terme. extrait de "La force de Guérir" d'Edouard Zarifian dans la chapitre 5 "les chemins defla guérison". Prendre quelqu’un dans ses bras est un geste simple, mais bien moins anodin que l’on pourrait le penser, et pour cause : le câlin demeure le principal moyen qu’utilise un être humain lorsqu’il veut démontrer son affection. Retour pris par Charline Vergne sur ce besoin vital avec la neuropsychologue Céline Rivière . Un câlin va libérer une hormone : l’ocytocine. On l’appelle hormone de l’attachement, ou hormone du bonheur. Cela se produit dès que l’on prend dans ses bras, ou que l’on est pris dans les bras de quelqu’un pendant au moins vingt secondes. Produite par le cerveau, elle a un effet d’apaisement et engendre une sensation de bien-être immédiat. Elle fonctionne lorsque l’on est en état de calme et de plénitude. C’est bien évidemment le cas lors d’un câlin, mais cela peut aussi se produire lorsque vous êtes allongé sur une plage au soleil ou quand vous méditez. C’est l’antagoniste de l’hormone du stress, le cortisol. Mais ce n’est pas seulement une question hormonale. Les câlins nous font du bien car ils nous renvoient au tout petit enfant que nous étions. Celui qui est câliné, pris dans les bras de quelqu’un, en sécurité. Et lorsqu’une personne nous adresse un geste assimilable à de la bienveillance et à de l’amour, on est envahi par un sentiment de bien-être. Les recherches en neuroscience éclairent le rôle des neurones miroir. Quand l’autre en face de nous réalise une action, cela éveille la même chose en nous au niveau de notre activité neuronale. Par exemple, si je vois quelqu’un se gratter ou bailler, je vais avoir envie de faire pareil. De la même manière, si je vois quelqu’un arriver vers moi pour me prendre dans ses bras, je vais ressentir quelque chose de l’ordre de la bienveillance, du positif. Je serai en confiance.Au niveau de la peau, les corpuscules tactiles - des petits récepteurs - nous permettent d’envoyer un message au cœur pour lui indiquer le bien-être que l’on ressent lorsque l’on est touché. On se sent alors beaucoup plus apaisé. La psychothérapeute Sarah Serievic publie "Aimer sans masque", un essai dans lequel elle analyse les rôles que nous jouons dans nos relations amoureuses, elle nous invite à nous rapprocher de l’amour authentique. Jean Cocteau disait : "Cultive ton défaut, c’est toi." Nos ombres sont le tremplin de nos forces de vie. Ce sont les parties les plus vivantes de notre être. Quand nous les regardons dans un esprit bienveillant pour nous-mêmes, nous allons comprendre que, derrière ces peurs, ces colères, ces jalousies, se cache un vrai besoin d’amour. Besoin d’aimer et d’être aimé... Ces ombres sont devenues nos rôles : le clown de service, la sauveuse, le prédateur, l’amazone… Extrait d'une interview faite par Christilla Pellé-Douël. La transmission de la parentification n’est pas une simple répétition de ce que l’on a vécu en tant qu’enfant dans sa propre famille à l’âge adulte (Byng-Hall, 2008 ; Le Goff, 1999). Pour Byng-Hall (2008), l’enfant devenu adulte peut en effet, choisir de suivre le « script familial » ou de le corriger en redressant la balance de justice. Il peut en effet essayer de compenser fortement, en s’occupant beaucoup de ses propres enfants, développant ainsi une sorte de « contre-identité » par rapport à ses propres parents. Néanmoins, toujours d’après le même auteur, cette « contre-identité », n’empêche pas l’enfant du parentifié d’être parentifié à son tour. En effet, dans la transmission intergénérationnelle de la parentification, il y a toujours des aspects de réplication et de correction. Similairement, Le Goff écrit que : « Il n’y a, bien sûr, aucune réponse unilatérale et définitive [à la parentification] car pour chaque enfant et pour chaque parent, il y a un contexte différent avec des ressources et des difficultés spécifiques. En particulier, les liens avec la génération des grands-parents s’avèrent souvent déterminants. Ces liens ont pu aider ou bloquer les parents à devenir eux-mêmes parents et les petits-enfants à devenir enfants. » (Le Goff, 1999, pp. 50-51) La tolérance est la capacité d'accepter les points de vue d'autrui même s'ils diffèrent du nôtre. Elle s'apprend, en construisant par étapes un sens de l'empathie associant émotions et raison. Si ce processus est enrayé dans l'enfance, la pensée dogmatique s'imprime durablement dans les neurones. L’empathie pour autrui a trois composantes : l’empathie émotionnelle (ou affective), l’empathie cognitive et l’empathie mature qui, lorsqu’elle est partagée avec autrui, devient réciproque. L’empathie émotionnelle permet à l’être humain d’identifier les émotions de l’autre sans nécessairement les partager : « Je vois que tu es content, sans pour autant l’être moi-même. » En effet, après un an, l’enfant est capable de faire la différence entre son ressenti et celui de l’autre : il ne répond plus systématiquement aux sourires, découvre son pouvoir de faire rire… Il existe une aptitude innée de l’enfant à construire l’empathie émotionnelle pendant les premières années : il se familiarise avec le visage d’autrui et le constitue en repère de relation partagée. L’empathie cognitive est la capacité de comprendre que l’autre a une vie mentale différente de la sienne : « Je vois que tu es content, j’en comprends les raisons, mais moi, elles ne me feraient pas plaisir. » Des études récentes montrent qu’elle pourrait apparaître dès 3 ans. À 5 ans, en principe, elle est acquise. Enfin, l’empathie mature, qui combine les deux premières, est la capacité de se mettre émotionnellement à la place de l’autre : « Je vois que tu es content, je comprends pourquoi et, à ta place, je le serais aussi. » Il existe une période privilégiée pour la mettre en place, entre 8 et 13 ans, mais elle se construit toute la vie. Elle ne se confond pas avec la morale, mais lui permet d’advenir. Extrait de propos de Serge Tisseron En postulant l’existence, dans le psychisme, d’un animus (la part masculine de la femme) et d’un anima (la part féminine de l’homme), Jung donnait de l’attirance entre les êtres une explication qui n’est pas sans rappeler celle des Grecs, mais aussi le yin et le yang de la tradition taoïste. Le psychiatre suisse établissait également des parallèles entre la psychologie et l’alchimie : ce qu’il nommait le processus d’individuation résultait d’une métamorphose qu’il comparait à la transmutation des métaux vils en or, selon des procédés occultes et mystérieux. Pour accéder à son plein accomplissement, l’être humain, expliquait-il, doit parvenir à l’acceptation et à l’intégration de toutes les facettes de lui-même : ses parts d’ombre et de lumière, ses parts féminine et masculine. L’amour peut jouer, dans cette transformation, une fonction d’accélérateur : l’élu de notre cœur représente, sans que nous le sachions, les parts refoulées de nous-mêmes qui ne demandent qu’à s’exprimer. Cette rencontre va nous permettre d’assimiler nos paradoxes, de surmonter nos contradictions. Jusqu’à ce qu’un ou une autre se présente, qui participe à la poursuite de notre évolution ? |
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